Apprendre adéquatement à enseigner le yoga avec calme et fluidité! Voilà mon obsession du moment.
Lors de mes premières semaines de formation de YTT, dès que j’entends Marie-Pier et Patricia dire : “On va vous mettre en équipe de deux, et vous allez vous enseigner Chandra Namaskar. Vous avez 5 minutes chacun, pas une de plus”. Mon cœur s’emballait, ma gorge se serrait et la panique commençait à monter. J’avais beau répéter la séquence dans ma tête ou lire à voix haute, je savais pertinemment, qu’à un moment donné, j’allais perdre mes moyens.
Mauvais souvenir d'enfant
Quand j’étais jeune à l’école, j'angoissais à l’idée de passer au tableau. Je suis dyslexique donc c’était certain que j’allais faire des erreurs d’écriture et de lecture.
Maintenant que j’ai apprivoisé ma faiblesse, ça me passe au-dessus de la tête. Je suis très à l’aise pour prendre la parole en public. Mon métier, chargée de communications, l’oblige et mon année et demie à recruter des étudiants internationaux dans deux à trois établissements inconnus par jour devant des amphithéâtres pleins, a beaucoup aidé.
Une première expérience d'enseignement catastrophique
Comme tous mes collègues de classe, je suis passée à la casserole.
Je devais donner un cours de 10 min à cinq magnifiques personnes également en formation. J'ai perdu le contrôle de mon corps ce jour-là. Je me suis sentie jugée et incapable. C’était un dur moment à passer!
Finalement, enseigner le yoga : ma nouvelle obsession « douloureuse »? Je devais rapidement apprivoiser cet enseignement afin que ça devienne un plaisir.
Un apprentissage comme un autre
Après cet échec et les mots réconfortants de ma prof Patricia, je me suis dit que ce n’était pas envisageable de stresser à ce point pour une pratique qui te passionne autant.
Il fallait que je crée des séquences, que je me filme, que je me booste et que je pratique à enseigner. Donc ma famille et mes amis sont mes cobayes.
C’est toujours pas évident, ni très naturel, mais comme pour tout ça s’apprend!
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